Dans le cadre d’une première mise en location ou d’une relocation, vous devez réaliser certains travaux avant l’arrivée du locataire. Ainsi, tout doit être au point avant que ce dernier prenne les clés du logement. Découvrez les points essentiels à régler avant l’aménagement d’un nouveau locataire.
Aménagement d’un nouveau locataire : veiller aux critères de décence
Lors d’une mise en location, la loi vous oblige à respecter les critères de décence. Un bien immobilier décent doit normalement assurer la sécurité et la santé du locataire. Cela veut dire que le toit doit être en bon état, de même que les fenêtres et les portes. Rien ne doit compromettre la santé du locataire et le mettre en danger. Lorsque le logement présente un ou plusieurs dangers potentiels, vous devez effectuer des travaux.
N’oubliez pas que le locataire doit pouvoir se chauffer et avoir accès à de l’eau potable. Il doit avoir à sa disposition, des sanitaires qui sont directement dans le logement. L’habitation doit présenter au minimum une fenêtre pour assurer une aération et un éclairage naturel suffisant. Si ce n’est pas le cas, il est de votre devoir de réaliser des travaux.
En cas de relocation, faites toujours attention à la vétusté
Dans le cadre d’une relocation, le sujet de la vétusté revient toujours. Il s’agit du vieillissement naturel du logement en général et de ses équipements en particulier. Ainsi, avant l’aménagement d’un nouveau locataire, le bailleur doit remettre en état les éléments qui sont trop vétustes. Il est important de remettre un coup de peinture, de changer la moquette ou de remettre la chaudière en état, par exemple. Par ailleurs, si le système électrique ne répond pas aux normes, cela représente un véritable danger pour le locataire. Pour cela, il est impératif de vous pencher sur les normes en matière d’électricité et d’isolation.
Réaliser les diagnostics avant l’entrée d’un nouveau locataire
Avant de remettre les clés d’un logement à un locataire, le bailleur doit au préalable réaliser des diagnostics. Ces diagnostics sont obligatoires, car il participe au bien-être du locataire. Pour être valides, les diagnostics doivent être effectués par des professionnels certifiés. C’est le bailleur qui s’occupe entièrement des frais de diagnostic.
Le diagnostic de performance énergétique
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire dans le cadre de l’aménagement d’un nouveau locataire. Il doit être fourni au locataire sur simple demande et doit être annexé au contrat de location. Toutefois, le bailleur n’aura plus à le fournir lors d’une reconduction tacite du bail.
Aménagement d’un nouveau locataire : le diagnostic Plomb (CREP)
Ce diagnostic concerne toutes les constructions qui datent d’avant 1949. C’est un diagnostic qui permet de repérer les revêtements qui contiennent du plomb et les facteurs de dégradation du bâti. Lorsque le taux de plomb dépasse celui des normes, le bailleur doit supprimer le risque d’exposition. Pour cela, il doit réaliser les travaux nécessaires. Lorsque le diagnostic est négatif, sa durée de validité reste illimitée. Dans le cas échéant, il sera valide pour 6 ans.
Par ailleurs, il y a l’ERNMT, le diagnostic amiante, le mesurage de la surface habitable. Il faut noter qu’il y a des critères spécifiques qui rendent ces diagnostics obligatoires. Il peut s’agir de la localisation du bien (ERNMT), de sa date de construction (CREP et amiante), ainsi que de sa nature (DPE).
